Hey !!!
Me revoilà enfin chez moi à la capitale o/

Je retrouve ainsi le temps de vous compter fleurette et de reprendre mes activités dans la team en bonne et due forme !

Parlons donc anecdote !
Tout à l'heure, je suis rentré en train d'un petit village d'irréductibles girondins jusqu'à mon appart à Paris. Vous savez ce qu'on dit des trains, non ? Partir en retard ils peuvent, mais jamais en avance. Perso, je tournerais plutôt la phrase : Partir en avance ils ne peuvent pas, mais en retard ça y'a pas de soucis.

Tu arrives à la gare comme un forcené, t'es essoufflé, tu baves en essayant de respirer, tout ça parce que tu veux pas manquer ton unique espoir de quitter le calvaire des repas de famille. C'est à ce moment-là que t'as le gars au guichet qui te voit agoniser et qui trouve pas mieux à faire que te dire d'un ton guilleret "Holà jeune homme, il fallait pas vous presser, votre train à 30min de retard =)". A cet instant précis, tu hésites entre gaspiller ta dernière bouffée d'air pour te jeter sur lui et lui faire avaler son couvre-chef ou simplement arrêter de respirer 2 sec, ce qui revient à se suicider dans le cas présent.

Il faut se dire que ça, c'est que le début... Une fois que ton train fini enfin par arriver, tu rushes la foule pour avoir une place assise, tu bouscules les gamins, tu pousses les vieilles sur les rails et, enfin, tu arrives dans les premiers à monter les marches, tout fier de toi. Et là, c'est le drame. TOUTES les places sont déjà prises par les voyageurs des arrêts précédents. C'est là où tu aurais bien besoin d'extérioriser ton ressentiment avec le hurlement primaire (c.f. Bigard). Et oui, car les TER, c'est de la merde. On se croirait presque dans le métro

Viens ensuite L'ANNONCE. En majuscule, parce qu'elle est tellement forte que tu entends déjà rien sans écouteurs, alors je vous dis pas avec. "Mesdames et messieurs, votre correspondance pour Paris ne sera finalement pas annulée... (déjà, là, tu es en mode WTF à te répéter le mot 'annulée' et en t'imaginant coincé comme un crétin en plein milieu de la France, alors que tes parents habitent au Sud et ton appart est dans le Nord. Tu te demandes bien pourquoi ils t'ont pas annoncé dès le début que tu risquais de l'avoir dans le baba au rhum, mais c'est quand tu finis par réussir à apprécier le fait que ça ne soit pas annulée qu'il y a ce 'mais'.) ... mais il vous faudra faire vite. Le train est pas au même quai, vous ne savez pas où est votre voiture, mais rien à battre, vous allez devoir rusher."

Heureusement, tu réussis à déchiffrer les faibles sons du bas-parleur et tu te prépares physiquement et mentalement à courir comme un malade avec ta valise de 3 tonnes. Les portes s'ouvrent, tu survoles les marches, tu rushes vers le quai en question et là, une saleté d'intersection. Droite ou gauche ? "Heureusement", un agent de la SNCF est en plein milieu, tel un agent de la circulation et répond au tac-o-tac "Droite" ou "Gauche" à chaque fois que tu lui cries un numéro de voiture de train. Mais c'est quand il indique "Gauche" puis "Droite" à la même voiture que tu découvres le fail que tu pressentais. T'as pas le choix, donc tu suis la direction qu'il t'indique et là, tu découvres par bonheur que c'était bien la bonne. Par contre, le couple à côté de toi est en train de rager parce qu'ils ont pas eu la même chance. Ainsi, tu rentres dans ton TGV.

TGV, première classe, côté fenêtre, sens du train et Paris en terminus. Tu te dis que ton rêve devient enfin réalité et que ton cauchemar s'arrête. Grossière erreur. C'est quand tu trouves enfin le sommeil, assis confortablement dans un carré vide excepté toi, que tu entends LA bête. OUIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!! Eh oui, vous l'aurez reconnu, c'est bien le bébé explose-tympan, à la fois insomniaque et insatisfait dans la vie, qui connait pas encore le sens de l'expression "Ta gueule" (pardonnez-moi l'expression o/). Tu as la mère, gentille et fatiguée, qui te demande si tu peux lui céder ta place pour pouvoir être près de son enfant. Tu acceptes volontiers et lui propose même un coup de main pour ranger ses affaires. Elle a besoin de ranger sa poussette dans le compartiment entre les voitures, tu acceptes bien gentiment de surveiller le petit bout de chou pendant ce temps. J'ai jamais aimé le chou.

A ce moment-là, le petit te regarde, t'examine et ensuite chiale comme jamais. Déjà il aime pas ta tronche, ça c'est fait. Tu essayes de sortir la phrase qui tue et que tu imagines comme une incantation à l'hilarité des bébés : "Agouzigouzi~~". C'est là qu'il s'arrête de pleurer et te regarde avec un air de pitié. Il aurait pas pu mieux se faire comprendre, même en soupirant. Et bien sûr, pour te faire chier, il reprend son concert de cris. Perdant patience, tu finis par craquer et tu lui sors "Mais tu vas te taire, résidu de capote trouée ?". Bien entendu, c'est à ce moment-là que la mère revient. Je vous raconte pas la galère qui s'ensuit...

Voilà pour l'anecdote ! Pleine d'exagération (le gamin m'adorait en fait, j'ai un don avec les enfants =), après pour le reste...) bien entendu. Sur ce, je vous laisse avec une petite blagounette et votre chapitre du soir !

See ya, space leecheurs~~

"Un ours, un lion et un cochon se rencontrent.
L'ours dit :
- Si je grogne dans la forêt, tous les autres animaux tremblent de peur.
Le lion dit :
- Si je rugis dans la jungle, tous les animaux s'enfuient de peur.
Le cochon dit :
- Moi, je tousse une seule fois et la planète entière se fait vacciner."